L'île de Samothraki et ces péripéties
Salut à tous,
Tout d’abord nous tenons à vous souhaiter une bonne année, et espérons que vous avez passé de bonnes fêtes. De notre coté la fin de l'année fut assez mouvementée entraînant quelques changements de planning, alors on va vous raconter tout ça.
Nous avons fait une avancée fulgurante, grâce à un charmant couple rencontré lors de la soirée Couch Surfing, à laquelle nous avions participé à Thessalonique, qui nous a emmené à Alexandroúpolis situé à l’Est de la Grèce, proche de la frontière avec la Turquie.
Une fois au port, nous constatons que le prochain ferry pour l’île de Samothraki dont on nous a tant parlé n’est que le lendemain matin, nous allons donc pouvoir tester notre nouvelle tente.
A notre réveil nous pouvons constater qu’après une première pluie, notre tente n’est pas étanche, ce qui pour nous, n’est pas une très bonne nouvelle, mais on fera avec. Nous garderons donc une de nos bâches pour lutter contre les nuits humides.
Une fois sur l’île nous commençons par chercher une carte, ceci fait, nous nous dirigeons vers le nord, où se trouve un site archéologique dans un cadre sympathique.
La nuit tombant, nous nous mettons en quête d’un abri waterproof pour sécher nos affaires (dont la tente) et passer une meilleure nuit que la veille. Par chance nous trouvons une vieille maison abandonnée, donc ni une ni deux, nous investissons les lieux.
Au petit matin, alors que nous préparons notre thé quotidien, nous attirons grâce à la fumée un voisin curieux de voir ce qui se passe là dedans, et une fois cette interrogation enlevée, il nous laisse à notre petit dèj comme si de rien n’était.
Tout sec, nous partons visiter le site archéologique. Et bien que l'on soit en hiver, ils nous ouvrent les portes du site et du musée, rein que pour nous. C’est bien agréable une visite privée et en plus gratuite.
Après ça, nous décidons de traverser l’île jusqu’au sud, où nous dormons dans une petite chapelle, car la nuit était déjà bien avancée et fraîche.
Le lendemain, nous optons pour suivre un petit chemin marqué sur notre carte (très peu détaillée) pour rejoindre la partie Est de l’île.
La première journée se passe bien, le temps est de la partie, les paysages sont magnifiques, nous ne sommes pas déçus de notre choix, à l'écart des sentiers battus.
Mais, nous finissons par nous perdre, alors nous décidons de rejoindre la côte en passant par des gorges où coule petite une rivière, pour arriver sur une charmante petite plage, bien sympathique.
En effet, nous découvrons une fois sur les lieux, que des gens y étaient passés et y avaient laissé pas mal d'aménagements et d'ustensiles ( sculptures, tables, chaises, vaisselle...)
Le temps n'étant plus du tout de la partie, nous préférons attendre une accalmie pour retourner vers la civilisation, mais malheureusement, elle ne vient pas, et au bout d'une journée d'attente, nous décidons qu'au prochain petit matin nous partirons.
Une fois le moment venu, nous prenons la route avec un temps qu'on ne pouvait imaginer pire.
Malgré cela, nous arrivons à retrouver la civilisation. Nous voilà soulagé, car après une journée complète de marche en montagne, trempés et frigorifiés, donc sans pause, la première maison fut la bienvenue.
Nous passons donc la nuit au chaud, le ventre plein et nous essayons de faire sécher nos affaires sans succès.
Il nous reste un détail important à préciser: durant notre grande et pénible marche, en fin de journée, Nico s'est malencontreusement prit un rocher sur le pied, ce qui a écourté notre séjour sur l’île. Une fois sur le continent nous allons à l’hôpital pour savoir ce qu'il en est, et bilan : double ou triple fracture du pied droit, obligeant à ne pas solliciter ce dernier pendant 3 semaines.
Ce jour là, nous étions le 24 au soir, nous avons donc choisi de nous offrir pour Noël une chambre d’hôtel et un resto, durant lequel nous avons discuté longuement de la suite.
Ainsi, nous avons décidé de rentrer 2 mois en France, pour la convalescence de Nico et ensuite de reprendre le voyage là où on l'avait arrêté : en Turquie.
Mais, nous serons bien sûr, encore plus vigilant, car une fois de plus nous avons appris de nos erreurs.
